Le CECRL et dans quelle mesure est on concerné ?

Pointus comme vous l'êtes à la fois dans votre matière d'origine et dans l'enseignement de la LV (bien que nous soyons tous affublés de l'ignominieux qualificatif de NON linguistes) vous avez sans doute entendu parler du CECRL qui brasse beaucoup nos collègues enseignant la LV.
Alors peut-on ignorer ou faut-il en tenir compte dans notre pratique et aussi dans l'orientation à impulser pour le déroulement de l'épreuve spécifique au Bac ?

Bonjour,

Non car c'est vraiment une affaire de compétences linguistiques à développer et à évaluer, ce qui est du ressort de nos collégues de langues. Nous ne sommes "que" des utilisateurs de langue. Mais c'est déjà pas mal!!

Bon j'evite de citer ton message, vu qu'il et lisible juste au-dessus ... et que l'option CITER provoque en ce moment quelques mésaventures (voir sur un autre FIL)

Je ne te suis pas dans ton argumentation.

Nous sommes partie prenante d'un "apprentissage d'une langue vivante". qu'il ne me parait pas judicieux de découper en rondelles et de hierarchiser. Un peu comme si le cours de Technologie et la pratique en atelier avaient des "niveaux" et des "exigences" différents.

Je conteste d'ailleurs fortement notre dénomination de <<Discipline non linguistique>> qui induit forcément que nous sommes considérés comme des NON linguistes (ce sont les IPR de LV qui ont inventé cette terminologie désastreuse)

J'ai déjà été amené sur d'autres forums ou listes de diffusion à proposer la terminologie <<Seconde Matière à Apport Linguistique>> pour ce que nous enseignons.

Je reviendrai sur les contenus du CECRL avec lesquels nous sommes forcément en phase, et sur notre épreuve spécifique du Bac qui est de fait <<en avance>> sur les épreuves de Bac en LV des différentes séries -car certaines ne sont qu'un écrit - .. qui vont devoir évoluer dans les années à venir ..... pour nous rejoindre.

Pas de complexe à avoir ! Même si la plupart d'entre nous (moi en premier) ont des progrès à faire dans une maîtrise toujours meilleure de la LV.

J'ai déplacé ce sujet, qui était à l'origine dans la partie Physique-Chimie, et du coup je le ré-actualise.
Dans plusieurs FILs la question est posée de ce qu'il est souhaitable de faire dans le cadre de la DNL avec des interrogations légitimes sur le poids de la matière et sur les pratiques linguistiques, et donc finalement les objectifs à viser dans cette double problématique.
Si nous sommes experts dans notre matière d'origine, nous sommes aussi partie prenante de l'apprentissage de la LV, et donc - c'est du moins mon avis - on ne peut ignorer les directives européennes relatives à l'enseignement d'une LV.

L'occasion peut-être aussi d'aborder le sujet avec nos collègues enseignant spécifiquement la LV. Ces nouvelles directives ont du infléchir leurs pratiques et il est intéressant de savoir comment ils ont procédé, quelles nouvelles techniques -dont on peut s'inspirer - ils mettent en oeuvre pour atteindre les objectifs.
L'enseignement de la DNL ne peut que profiter de nos collaborations et échanges ... aussi bien dans nos établissements respectifs que sur le forum où on élargit notablement l'auditoire

Je trouve qu'on est quand même concernés, surtout dans ces classes où la maîtrise de la langue commence à être bonne. On doit être capable de dire qu'un niveau A2 par ex n'est pas suffisant en 3e (niveau mini requis au brevet)... et on doit avoir une petite idée de chaque niveau.
Les profs de LV dans mon collège travaillent beaucoup avec ce tableau (sauf en 6e où il n'a pas grand intérêt: tout le monde est A1!), surtout ceux qui ont "mes" élèves de DNL.